Alien

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Alien

ALIEN Tracer sa route comme on se jette à l’eau. Avancer, même si l’horizon n’en finit plus de s’éloigner. Quand la tempête approche, l’affronter. C’est le chemin qu’a choisi Alien, en marge de son groupe VSO. VSO, c’est 2 EP, une mixtape, un album, des tournées dans toute la France, des fans qui répondent à chaque appel, des montagnes russes émotionnelles. Mais aussi, trois sensibilités qui, si elles se rejoignent sur l’essentiel, ont chacune leur passé, leurs désirs, leur propre histoire à raconter. Le trio s’est parfois autorisé quelques échappées belles. Puis il s’est mis en pause, le temps de se laisser la liberté d’explorer, en solo et sans compromis, des territoires vierges. Celui d’Alien est fait d’ombres et de ciels de traîne, de gouffres qui abritent des secrets, de morsures et parfois, de traits de lumière. Une veine introspective où se rejoint tout ce qui l’a nourri : l’impact frontal des textes de Booba ou Nekfeu, la rage de Nirvana, les mélodies sensibles de Brel, Aznavour ou Berger, la saudade de Cesária Évora. Tout commence par une installation à Paris, juste avant un confinement. Déraciné, seul avec un ordinateur, Alien se tourne vers ce qu’il sait faire de mieux, pour lui et pour d’autres : écrire des chansons. Depuis, il ne s’est plus arrêté. En se dévoilant, à chaque nouveau titre, comme jamais. Quatre ans plus tard, La tempête approche, annoncée par quelques gouttes de piano. Et L’orage éclate sous des synthés atmosphériques, brumeux comme des nuages lourds de sentiments retenus depuis longtemps : des souvenirs de jeunesse, ce gravier sur lequel on s’est éraflé la peau une fois de trop, ces paysages mille fois contemplés, et la sensation de faire du surplace alors même qu’on devrait s’échapper. Le premier album d’Alien dresse le bilan des blessures qu’on ose enfin regarder en face, avec des textes qui trouvent le mot juste et l’image qui frappe, sans complaisance ni cynisme grinçant. C’est, par exemple, la flamme d’un amour qu’on n’a pas réussi à raviver, une belle histoire qu’on a fini par cramer sur Plus de soleil sous les nuages. Poignant, le titre mêle à des drums lo-fi une boucle déliée de guitare, qui creuse le cœur et la peau. La fin d’une passion, c’est aussi traverser Paris en automne comme dans du coton, panser ses blessures encore vive dans une balade à la mélancolie douce. Ou passer La nuit entre deux eaux, espoir et angoisse, synthés cosmique et piano dénudé : celui qui, comme dans les plus beaux titres de la chanson française, semble être joué rien pour nous, juste à côté.

Genre : Rap/Hip-hop/Slam

Tarif principal : 17.0 EUR

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Lieu de l'événement :

La Marquise
20 Quai Victor Augagneur

69003 LYON

Dates et horaires :

Billetterie :

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